Les Déchargeurs
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À propos du focus Québec
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À propos du focus Québec

Programmation du théâtre Les Déchargeurs

En juin, trois voyages proposés où se rejoindre !
Après un tour au Portugal par le biais de Pessoa, en Italie lors de la rencontre autour de Pasolini et du festival Italissimo, en Amérique latine et en l’Asie par les mots de Giraudeau, nous rapporterons au théâtre trois textes canadiens et québécois. Pendant un mois, pour clôturer la première saison des nouveaux déchargeurs dans ce lieu privilégié de rencontre et d’inattendu, de la pensée vive, de l’esprit libre, du rire, de nos indignations, de nos utopies, nous vous proposons d’écouter l’aspiration embrasée de 3 auteurs : Carole Fréchette, Sarah Berthiaume et Marc-Antoine Cyr.

Aux déchargeurs, c’est avant tout les compagnies qui définissent notre programmation. Nous nous laissons porter aux grés des coups de cœurs, des projets et des propositions. Cette année, nous avons remarqué lors de nos lectures de dossier, une véritable appétence des metteurs et metteuses en scène pour les auteurs et autrices du Québec.

Le Québec s’empare de la langue à sa manière, la transforme, la malaxe et la recrache avec ferveur. Nous avons décidé durant le mois de juin, de vous faire rencontrer ces auteurs et autrices d’un autre continent. C’est une rencontre entre artiste français et plumes Québécoises. Un croisement entre deux cultures cousines et deux langues jumelles, un éclatement des horizons et des frontières.

Du 29/05/2022 au 21/06/2022 à 19H15

Sarah Berthiaume – Villes mortes

Du 29/05/2022 au 21/06/2022 à 21H15

Marc-Antoine Cyr Je voudrais crever

« La troupe réunie autour du désir d’Ambre* de porter la pièce au plateau a su capter ces ondes de tremblante tendresse qui animent encore le texte, plus de dix ans après son écriture : ici rien ne s’achève, tout recommence.

Dans sa mise en scène, Ambre nous épargne la pesanteur du drame. Elle ne l’évite pas, mais elle privilégie le glissement, le dérapage contrôlé. Sa direction fonctionne sur ce motif répété : tenir glisser se reprendre – tenir glisser se reprendre. Il n’y a jamais lieu de sombrer – chaque plongée est faite pour être rattrapée par l’autre. Quel formidable fil tiré des interstices de mon texte.
Ainsi l’amitié dans la fiction se raconte tout aussi fortement au plateau.

D’un entrechat à un autre s’anime pour Mateo un dernier ballet.
C’est l’adieu d’amour que lui font ses camarades si imparfaits.
Le spectaculaire n’est ici qu’effleuré. Le vrai, le mémorable se trouvent ailleurs : une œillade, un lapsus, une main tendue, un pleur qu’on efface d’un détail technique.
Il y a bien des éclats, mais toujours doublés d’une autre focale, tout en finesse.
Une attention aux détails qui m’apparaît d’une brillante délicatesse.

Oser se moquer de la mort est un plaisir coupable qui m’avait manqué.
La manière qu’a la troupe d’embrasser cette impertinence me semble éminemment ardente. Il n’est question ici que de vie, voilà.

Il est plutôt rare de voir des interprètes de cet âge s’approprier des personnages aussi proches de leur stature, je m’en suis rendu compte en assistant à une répétition. Cette absence de distance n’empêche pas le théâtre, au contraire, elle nous en rapproche avec la clarté d’un rayon. » Marc-Antoine Cyr

* Ambre Dubrulle, metteuse en scène du spectacle

Du 01/06/2022 au 24/06/2022 à 19H15

Carole Fréchette –La Peau d’Élisa

« Il est de mise de livrer, dans le programme, quelques mots sur la genèse de la pièce qui s’apprête à se jouer devant vous. Seulement voilà, j’hésite.

Je n’ai pas envie de vous raconter tout de suite « les dessous » de ce texte écrit dans des conditions bien particulières. Je préfère vous laisser avec Élisa, avec ses histoires et son mystère, avec son cœur qui bat, ses mains moites, sa peau qui frémit. Je préfère que vous entriez doucement dans son univers, sans trop savoir d’où elle vient ni quelle place elle occupe dans mon parcours et dans ma vie. Je lui cède donc la place, à elle, et au jeune homme qui rôde dans son sillon, en espérant que vous vous laisserez glisser dans la chaleur de leurs récits, dans les eaux troubles de leur secret. Et je vous invite à attendre à plus tard, après la représentation, pour lire la suite de ce mot. » Carole Fréchette


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