Je voudrais crever
Quelque chose passe, d’attachant, de troublant. LE CANARD ENCHAÎNÉ
Une version absolument magnifique dans une mise en scène en tous points remarquable qui crée une vraie ambiance et sait donner le bon rythme à l’ensemble. Tous les comédiens sont remarquables. FROGGY’S DELIGHT
SYNOPSIS
Il y a Luce et Sylvain, débordés par l’achat d’une maison, Solange revenant de voyage et ne rêvant que de repartir vers des horizons plus grands qu’elle et Paul, noyé sous le chagrin de sa rupture amoureuse. Et il y a Mateo, pas encore trente ans, en fin de vie sur son lit d’hôpital. À son chevet, ses quatre amis vont vivre l’ensevelissement inévitable de leur adolescence.
À partir de 12 ans
À PROPOS DU SPECTACLE
Dans sa mise en scène, Ambre Dubrulle nous épargne la pesanteur du drame. Elle ne l’évite pas, mais elle privilégie le glissement, le dérapage contrôlé. Sa direction fonctionne sur ce motif répété : tenir glisser se reprendre – tenir glisser se reprendre. Il n’y a jamais lieu de sombrer – chaque plongée est faite pour être rattrapée par l’autre. Quel formidable fil tiré des interstices de mon texte. Ainsi l’amitié dans la fiction sera conte tout aussi fortement au plateau. D’un entrechat à un autre s’anime pour Mateo un dernier ballet. C’est l’adieu d’amour que lui font ses camarades si imparfaits. Le spectaculaire n’est ici qu’effleuré. Le vrai, le mémorable se trouvent ailleurs : une œillade, un lapsus, une main tendue, un pleur qu’on efface d’un détail technique. Il y a bien des éclats, mais toujours doublés d’une autre focale, tout en finesse. Une attention aux détails qui m’apparaît d’une brillante délicatesse. Oser se moquer de la mort est un plaisir coupable qui m’avait manqué. Ici rien ne s’achève, tout recommence. Il n’est question ici que de vie, voilà. Marc-Antoine Cyr, auteur

Distribution
Texte Marc-Antoine Cyr, publié chez Dramaturges Éditeurs
Mise en scène Ambre Dubrulle
Lumières Luca Bondioli
Son Victor Pavel
Jeu Julia Cash, Simon Cohen, Constance Guiouillier, Théo Navarro-Mussy, Damien Sobieraff, Kim Verschueren
Crédit/photos du spectacle Davood Maeili