La Folle allure
Il nous faut mener double vie dans nos vies
SYNOPSIS
La Folle allure nous raconte le passage de l’enfance à l’âge adulte. Inspirée par les fugues de Bach, Lucie nous emmène dans une quête de soi : quel récit fait-on de sa vie ? Que choisit-on de dire ou de taire ? Comment ce récit nous façonne ? Peut-être qu’elle se remémore ; peut-être qu’elle invente. Une façon de ne pas mourir.
À partir de 7 ans
À propos de La Folle allure
« Mener double vie dans nos vies » Cette phrase inscrite sur la quatrième de couverture m’a interpellée à l’heure où tout nous pousse sans cesse à faire, produire, être actif. Pourtant, dès les premières lignes, c’est un hymne à la contemplation que j’ai découvert. Inspirée par les fugues de Bach, la protagoniste ne cesse de s’enfuir et de transformer le banal en quelque chose d’extraordinaire. Accompagnée par ses deux acolytes instrumentistes, elle nous emmène dans une quête du soi : quel récit fait-on de sa vie? Dans l’adaptation, nous ne savons pas d’où parle le personnage, elle n’a pas d’âge, pas de maison. Elle vit dans l’écrin de souvenirs qu’elle s’est constitué, emportant avec elle seulement quelques précieux éléments : le pelage d’un loup, des diapositives, sa robe de mariée. La protection de ses souvenirs apparaît comme une alternative à la vieillesse inéluctable, elle s’y réfugie. On ne sait jamais si ce qu’elle nous raconte est vrai : peut-être qu’elle se remémore, peut-être qu’elle invente. Une façon de ne pas mourir. Suzie Baret-Fabry
Distribution
Texte Christian Bobin
Adaptation, mise en scène, décors Suzie Baret-Fabry
Lumières Flora Bellorini
Jeu Loulou Hanssen, Anna Idatte et Guillaume Itier (musique)
Crédit / photos du spectacle Cédric Bolusset / Suzie Baret-Fabry