Rogatons, drame sanglant
Il y a quelque chose de paradoxalement bien humain dans cette fable grotesque qui interroge l’amour par le prisme de la digestion : ceux qui mangent et ceux qui se laissent manger. Voilà une proposition qui se détache de l’uniformisation générale ! LE JOURNAL D’ARMELLE HÉLIOT
SYNOPSIS
Bienvenue dans l’intérieur douillet de l’illustre Marie-Viande, comtesse anthropophage recluse dans sa demeure depuis nul ne sait. Assistée par Polype, excroissance qui la sert et l’aide à accoucher de ses nombreux avortons, Marie-Viande dévore ses enfants avec délectation pour combler le vide qui la ronge. Seulement voilà : il n’est pas sain d’ingérer à l’infini ce qui sort de soi… Aussi se met-elle en quête d’une personne consentante à dévorer en grandes pompes.
Lauréat du prix du public de la 5ème édition du festival Court mais pas vite
À propos de Rogatons, drame sanglant
C’est une croisée entre conte cruel, fait divers et farce rabelaisienne qui a donné naissance à Rogatons, drame sanglant. En écrivant cette pièce, j’avais envie de créer des personnages qui soient des figures baroques et burlesques de ce que nous pourrions être si nous laissions libre-cours à nos névroses profondes, avec tout ce qu’elles contiennent de terrible et de sublime mais surtout de drôle. Mathilde Courcol-Rozès

Distribution
Texte, mise en scène Mathilde Courcol-Rozès
Collaboration mise en scène Marine Guez
Scénographie Bruno Torralba
Création lumières Fany Combrou
Accompagnement costumes Thelma Di Marco
Jeu Rémi Fransot, Inès Musial, Etienne Thomas en alternance avec Paolo Malassis
Crédit photos spectacle Sarah Nowaczyk