Chère nuit
Nous croyons en chaque nouveau serment dans la nuit, nous les nocturnes
SYNOPSIS
Le masque, le nez, se grimer, en lambeaux, dans une littérature en ruine,
au milieu de villes-mondes, dans le désastre politique, écologique, économique,
prendre une pierre, un mot, une rime, un vers, et les jeter en plein dans la gueule des murs qu’on érige, ne pas attendre la catastrophe, elle est là, devant nous.
De guerre lasse, c’est un concert, une poésie, une BOMB, un KADDISH,
un solo, une errance, une partition morbide, un sombre pressentiment…
Il y a là deux personnes.
Un nez rouge, et un autre là, un drôle de musicien qui joue dans les ruines les derniers sons possibles, puisqu’il n’y a plus rien…
À partir de 7 ans
À propos de Chère nuit
Il y avait le désir d’adapter Dehors devant la porte, de s’en inspirer, de s’inspirer de Beckmann, le personnage de Borchert. Ce texte a été comme une impulsion, une matière où il était doux de puiser, et puis de s’en éloigner aussi, franchement, parce qu’il était poussiéreux. Il y a eu ces deux mouvements, aller chercher et s’en retirer. Il en reste des fragments. Le reste c’est mon frère, et moi, et le travail d’écriture de plateau, d’improvisation. Dans mon intuition il y avait une logorrhée, un vomissement poétique, j’ai accentué cet aspect. Le clown se laisse emporter par ce flot, comme un concert qu’il ne maitrise plus. C’est poétique et vif, acéré. Et libre devant le public, avec des espaces possibles de débordements…
Clément Delperié
Distribution
Inspiré de Dehors devant la porte de Wolfgang Borchert (traduit par Pierre Deshusses)
Adaptation Clément Delpérié
Regards complices Martina Raccanelli / Cédric Paga (Ludor Citrik) / Jean-Baptiste Tur
Jeu Clément Delpérié et Thomas Delpérié
La presse en parle
Articles en relations
Appel à candidatures pour la 6ème édition du festival Court mais pas vite ouvert !