La Ligne de partage des eaux

hors-les-murs
Le Verso - 61 rue de la Richelandière - Saint-Etienne

Ce temps flottant est le temps du regard sur l'histoire, où l'errant s'interroge sur le passé en même temps qu'il réfléchit sur son futur proche.
Raymond Depardon, Errances

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Auteur(s)

Alex Lorette

Metteur(s) en scène

Vladimir Steyaert

Arrangeur(s)

Son Jean-Christophe Murat

Production

Coproduction Théâtre Le Verso / Cie Vladimier Steyaert dans le cadre de la Saison découvertes de la ville de Saint-Étienne, en partenariat avec la Comédie de Saint-Etienne, centre dramatique national et le théâtre Les Déchargeurs / Le Pôle diffusion

Salle

Le Verso du 8 au 10 &15 au 17 novembre 2011 à 20h30.

Durée

1h15

Avec

Antoine sastre

Scénographe(s)

Rudy Sabounghi / vidéo Eric Pétroto

Eclairagiste(s)

Yann Loric

Résumé

En scène un homme s’avance seul. Nous ne savons rien de lui si ce n’est qu’il a choisi de rompre toute attache. Ses errances le conduisent dans la nature où, à plusieurs reprises, la pluie, la boue, le tronc d’un arbre lui portent secours. La ligne de partage des eaux nous plonge dans l’esprit d’un homme fragmenté, obsédé par la nécessité d’avancer afin de survivre et ne pas sombrer.

Résumé

LE MOT DU METTEUR EN SCENE

Quand j’ai découvert le texte d’Alex Lorette durant l’été 2010, j’ai tout de suite retrouvé dans le propos de la pièce des éléments très personnels qui font écho à ma vision et à mon ressenti actuels vis à vis des « choses de la vie ». Ainsi, en tant que jeune metteur en scène, je suis souvent confronté à des angoisses quant à la légitimité de ma pratique artistique, angoisses bien souvent paralysantes qui empêchent d’avancer. Or, le personnage de ce texte ressent cette même peur, cette même difficulté à vivre le temps présent. Cependant, il y répond par une solution toute simple : avancer, ne jamais regarder derrière soi, n’avoir pas peur de lâcher prise, et avancer encore et toujours En plus du propos très métaphorique de la pièce, j’ai également été très touché par l’écriture d’Alex Lorette. La pièce se découpe en sept parties, chaque partie correspondant chacune à une phrase unique. Il y a donc un travail sur la respiration et le souffle particulièrement intéressant à faire entendre, comme si la parole ressemblait au cours d’un fleuve avec un mouvement perpétuel ou à des mouvements de caméra à l’épaule.
Vladimir Steyaert

LE MOT DE L’AUTEUR

A la base de l'écriture, il y a un travail de comédien, une étude corporelle réalisée sur le loup. De cette performance corporelle est née une première partie de texte, haletante, hachée. Plusieurs mois plus tard, l'écriture a suivi son cours pour aboutir à ce texte sous forme de sept mouvements, récit de l'errance d'un homme à la recherche de lui-même et de son double.
Alex Lorette