Les Vies antérieures de Paulette, la veillée d’objetologie

Les choses les plus précieuses sont plus légères que l’air.

Les Vies antérieures de Paulette

Auteur(s)

Julie Cazalas & Marie-Aude Thiel

Metteur(s) en scène

Julie Cazalas, Marie-Aude Thiel

Production

cie Rosalie A

Salle

Salle La Bohème du 27 août au 17 décembre 2010 à 21h30, les vendredis.

Durée

1h10

Avec

Marie-Aude Thiel

Résumé

Paulette sait faire parler les objets. Elle peut rester des heures à écouter un pot de confiture, des nuits en tête à tête avec un revolver, une année entière face à sa théière. Il faut dire que c’est son métier : elle est objetologue.
Le temps d’une veillée, elle tentera d’analyser la mémoire des objets, d’en extraire leurs secrets, et peut-être de réveiller quelques fantômes…

Résumé

Le spectacle est parti d’une sensation récurrente que j’ai eue en me promenant dans des brocantes et des marchés aux puces : tous ces objets devant moi étaient imprégnés d’une atmosphère particulière. Ils étaient passés dans d’autres mains avant d’atterrir ici et de repartir ailleurs, avaient vécu des années, voire des générations, dans des salons, des cuisines, des chambres, et avaient donc été les témoins privilégiés de l’intimité de leurs possesseurs.
Et si l’on pouvait les faire parler ?
Ils pourraient certainement nous raconter cette « seconde vie » évoquée par Geneviève Brisac (dans son recueil de nouvelles : 52 ou la seconde vie), qui « inlassablement se déroule derrière la vie officielle », cette part de nous cachée à autrui et construite sur notre sensation immédiate.
Issu d’un minutieux bricolage à partir d’improvisations et de textes, ce spectacle explore avec humour et poésie notre rapport à l’objet, et plus précisément le lien entre l’objet matériel et la mémoire intime.
Afin de renforcer cette sensation d’intimité, nous avons fait le choix radical de briser la frontière entre le public et la scène, et d’intégrer totalement les spectateurs dans le dispositif scénique : ils ont un rôle, celui de participants à une veillée d’objetologie. Ils sont ainsi mis en scène, mais sans avoir besoin de jouer.
On leur attribue un nouveau prénom et on leur remet un objet : certains de ces objets dévoileront une histoire, un personnage.
Marie-Aude Thiel