À propos de LES OUBLIÉS
« J’ai écrit Les Oubliés car je voulais créer un langage cabossé et poétique proche de la réalité. Une langue exprimant une guerre intérieure où la vie passée et le caractère des protagonistes refont progressivement surface. Les Oubliés est une pièce sur la condition humaine où se révèlent et se reflètent l’intériorité des personnages : la solitude, la peur, l’abandon, la frustration, le fantasme et les souvenirs. Ces soldats sont des naufragés et leur mirador un radeau dérivant dans un enfer immobile, un néant infini et sans fond. Ils représentent l’Homme tout entier se débattant dans le non-sens de sa condition. La pièce est une chute, un voyage dans l’obscurité de l’être et de l’humanité, une nuit éternelle où s’abat le poids de la guerre et de la mort, de l’amour et de la barbarie. »
Jean-Céline Borel
Les influences
Samuel Beckett « EN ATTENDANT GODOT »
Camus « LES JUSTES »
Jean-paul Sartre « HUIT CLOS »
Maria Remarque « A L’OUEST RIEN DE NOUVEAU »
Blaise Cendras « J’AI TUÉ »
Francis Ford Coppola « APOCALYPSE NOW»
Werner Herzog « AGUIRRE LA COLÈRE DE DIEU»
NOTE DE LA MISE EN SCÈNE Les Oubliés est un pièce minimaliste permettant à l’acteur de se révéler entièrement. Un projet sans détour ni fioriture, un tour de force mettant en avant tout l’acteur en première position. Créer un espace épuré où la puissance de l’acteur se confronte à l’étendue d’un vide à combler. Pour tout cela, il fallait un cadre, un espace exempt de toute morale permettant à des hommes-fantômes de se confronter jusqu’à provoquer eux-mêmes leurs propres dénouements : Le mirador.