NYX – Récital (I)
On ressort de cette heure un peu sonnés, comme si l’on retrouvait la lumière après avoir été initié à un culte à mystères antique, une cérémonie où sont célébrées les voix uniques des femmes. ZONE CRITIQUE
Puis, spécialement par le jeu d’une gestuelle remarquable – la comédienne est vissée devant son micro, mais les mains et les expressions parlent presque autant que le ton et le texte – le duo se forme avec le musicien, dont le travail répond parfaitement à l’émotion dégagée par le jeu de sa partenaire. Laquelle offre une voix et un comportement particuliers à chacune des femmes interprétées. On est scotché, tant par l’interprétation que par l’énergie de ces artistes qui ont su exister dans un monde qui voulait les effacer. HOLY BUZZ
La composition musicale de Clément Séclin accompagne magnifiquement ces témoignages de souffrance d’icônes mondiales dont on ressent l’extrême fragilité par la grâce de la lecture d’Ophélie Lehmann, totalement incarnée, qui donne des frissons. FROGGY’S DELIGHT
NYX – Récital (I) est une expérience sensible, située quelque part entre le concert intimiste, la conférence féministe et le théâtre. LA PAUSE SIMONE
SYNOPSIS
Nuit d’exil, d’enfermement, d’amour, d’incendie, comme autant de lieux que ces femmes traversent par la force de l’écrit épistolaire. NYX – Récital (I) est une expérience hybride : une lecture incarnée où musique et voix leur sont prêtées. Un voyage tendu et inachevé entre tous les territoires de l’inframonde que ces femmes écrivent.
A partir de 12 ans
Distribution
Texte Camille Claudel, Marilyn Monroe, Marina Tsvetaïeva, Emily Dickinson, Frida Kahlo
Adaptation, mise en scène Clément Séclin
Lumières Sébastien Roman
Jeu Ophélie Lehmann et Clément Séclin
Crédit / visuel de l’affiche Ut Barley / photos Rodrigue Lehmann
La presse en parle
Articles en relations
L’INTENTION D’abord, c’est un choc. À la lecture des correspondances intimes de ces femmes. Le fil entre voyeurisme et fascination est ténu et fragile. Puisque jamais nous n’aurions dû avoir accès à…
Traverser ces caves où résonnent les larges mots des auteurs, où s’amusent les caricatures, dans ce petit espace, où s’ouvre avec grandeur le Théâtre.