Ciel rouge. Matin.
Aurore Kahan a réalisé, tant par sa traduction que par sa mise en scène, épurée et poétique, un très bel ouvrage. En chef d’orchestre, elle a dirigé ces trois voix intérieures avec doigté. L’OEIL D’OLIVIER
Une pièce d’une grande intensité. MANITHÉA
Les trois comédiens prêtent une vie saisissante à cette polyphonie en dysharmonie croissante. Un moment de théâtre très original. SPECTACLE SÉLECTION
Ciel rouge. Matin est une pièce coup de poing qui illustre les dérives intimes d’une famille perdue. Le texte puisant de Tom Holloway est nourri par ces excellents comédiens qui apportent cette folie destructrice. SUR LES PLANCHES
Un grand coup de cœur pour cette fugue théâtrale, pour cette fuite familiale hyper réaliste qui plaira à tous ceux qui aiment le spectacle vivant quand il sort avec un tel talent des sentiers rebattus. Les acteurs méritent que vous alliez leur tirer un grand coup de chapeau. JE N’AI QU’UNE VIE
Les trois comédiens sont bouleversants, incarnant avec incandescence leurs personnages déchirés. SORTIES À PARIS
Aurore Kahan propose une mise en scène digne d’un chef d’orchestre et présente une version aussi puissante que douloureuse de ce drame familial . Les comédiens sont extraordinaires. FROGGY’S DELIGHT
Les interprétations sont magnifiquement tenues grâce à une technique et une maîtrise du rythme prenant toute la salle. HOLYBUZZ
Les trois acteurs sont remarquables. SNES EDU
SYNOPSIS
Une petite ville australienne. Le père rentre à la maison. La femme est au lit. La fille dort. Un épisode quotidien, si ce n’est cet intense silence qui mine la famille. Nous suivons simultanément ces trois êtres qui ne parviennent pas à échanger, malgré leur évident besoin de l’autre. Leurs paroles se font écho, se déclinent, se percutent et se manquent. Au matin, le ciel rouge avertit d’une forte bourrasque qui pourrait sauver cette famille, ou la détruire.
À partir de 15 ans
À propos de Ciel rouge. Matin.
Ciel rouge. Matin. est écrit comme une partition, où chacun a un rôle – père, mère, ado – mais pas de nom (ils sont H, F et A). C’est en jouant cette partition, les sons, les rythmes, les silences et les chevauchements, que chacun prend vie. Rassemblés dans une maison et une ville modestes – un véritable microcosme, où les habitants naissent et vivent entre eux – ils sont chacun tributaires de l’autre, mais incapables de l’atteindre. Constitué d’un tulle et d’un cube, l’espace joue avec la lumière et s’articule entre intérieur et extérieur (maison, chambre, magasin, conscient et inconscient…). Il invite ses personnages à éprouver les distances, les rapprochements, les séparations, les rendez-vous manqués, dans leur quête de l’autre. La création sonore, avec les déformations et les impulsions organiques, plonge les spectateurs au cœur de cette recherche de l’autre, au même titre que les acteurs. Aurore Kahan
Distribution
Texte Tom Holloway – la pièce est représentée en France par Séverine Magois, en accord avec Casarotto Ramsay, Londres
Mise en scène et traduction Aurore Kahan
Lumières Johanna Boyer-Dilolo et Titiane Barthel
Création sonore Sami Boukhris
Décors Joffrey Roux
Jeu William Astre, Sarah Cotten, Corinne Valancogne
Crédit / photos du spectacle Ariane Damain Vergallo