Arrête, je vois la parole qui circule dans tes yeux
L’interprétation de Capucine et Théodora est savoureuse. Chaque morceau de ce patchwork est croustillant, et grâce à un travail sur la fluidité des enchaînements, le tout est à déguster en une seule bouché ! Bravo ! Un fauteuil pour l’orchestre
Cette réjouissante divagation autour de ce que parler veut dire et de la manière dont on l’exprime est un pur moment de bonheur. ARTS-CHIPELS
C’est avec humour et finesse que la pièce réussit le tour de force d’illustrer le concept de langage. THÉÂTRE ACTU
Les comédiennes nous livrent une véritable performance. La mise en scène est millimétrée, rythmée, inventive. HORS SCÈNE LE PODCAST
Un moment actif et jouissif de théâtre. CULTURE SNES
Un spectacle aussi sympathique que pressé, atypique et poétique pour nous faire prendre conscience que la parole et le langage sont notre richesse. JE N’AI QU’UNE VIE
De savoureuses pépites. Les deux complices mettent en valeur avec virtuosité une langue d’une grande richesse. THÉÂTRE DU BLOG
SYNOPSIS
Arrête, je vois la parole qui circule dans tes yeux est une folle traversée du langage. Sur le plateau, deux comédiennes en perpétuelle transformation du corps et de la voix entrainent les spectateurs dans un flux continu de postures, de situations, de mots types, de personnages-types, autant d’excursions imaginatives, saisies au vol. Un voyage ludique et plastique au cœur de la parole : nous sommes humains, notre richesse est dans notre capacité à parler, à échanger. Qu’en faisons-nous?
A partir de 12 ans
A PROPOS D’ARRÊTE, JE VOIS LA PAROLE QUI CIRCULE DANS TES YEUX
Nous avons voulu un spectacle vif, mouvant, virevoltant à l’image du flux de la parole où les mots s’enchevêtrent, où le flux jaillit, s’interrompt…Une forme kaléidoscopique construite par la succession de glissements organiques : sur le plateau, les deux comédiennes en perpétuelle transformation du corps et de la voix, glissent sans rupture d’un propos à l’autre, ici pas de jeu « psychologique » : elles se plient et se déplient incarnant ainsi à la suite une infinité de situations, « d’états » de paroles.
Vêtues de combinaisons blanches (leurs corps devenant ainsi surfaces de projections), les deux comédiennes évoluent sur un sol lumineux semblable à un faux plafond : nombreux sont les espaces habillés de ces faux plafonds qui entourent notre quotidien, bureaux, écoles, entreprises, structures administratives… Par cette évocation et en privant volontairement le spectateur de naturalisme nous lui laissons la liberté de recréer au gré de ce qu’il voit et de ce qu’il entend sa propre géographie personnelle. Ce dispositif épuré, graphique, vient mettre en relief le réalisme à l’œuvre dans les diverses restitution de parole. Le trop plein accompagne le trop vide.
La compagnie Hors d’elles, Capucine Baroni, Théodora Marcadé et Claire Lapeyre Mazérat
Distribution
Texte Capucine Baroni, Théodora Marcadé, Claire Lapeyre Mazérat
Création collective mise en scène par Claire Lapeyre Mazérat
Lumières Manuel Desfeux
Décors Arnaud Lazérat
Costumes Arnaud Lazérat
Son Thomas Aguettaz
Jeu Capucine Baroni, Théodora Marcadé