Présentation

Date(s) : du 16 Jan 2018 au 10 fév 2018
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi
Samedi
à 19h
Durée : 1h30

Qui cherche à désunir un couple est souvent puni, on ne peut impunément semer la zizanie

Trois immenses auteurs de la relation humaine et de la parodie amoureuse, de la lâcheté et des jalousies. Un trio convoqué qui porte un regard acerbe sur leurs contemporains à travers quatre pièces réunies ici en un seul spectacle. L’histoire est classique : une femme, un homme dont l’amour et la passion n’ont d’égal que la jalousie et la mauvaise foi. Une écriture féroce, des personnages risibles et fantasques dont on connait les situations, et dont on retrouve les excès avec plaisir !

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Informations sur le lieu

Salle Vicky Messica
Les Déchargeurs
3, rue des Déchargeurs
RDC Fond Cour
75001 Paris

La presse en parle

L'interprétation est époustouflante et très juste et le choix des morceaux musicaux interprétés est savoureux. / Atlantico - 22/01/2018 - Anne-Marie Joire-Noulens

Assumé et efficacement assuré, le divertissement s'avère aussi plaisant que roboratif. / Froggy's delight - 21/01/2018 - Martine Piazzon

Une divertissement espiègle et décalé. Un ensemble très en place et un enthousiasme communicatif. Un spectacle drôle et sympathique. / Spectatif - 01/02/2018 - Frédéric Perez

Distribution

Coréalisation Les déchargeurs / Temporalia

Multimédia

Notes & extraits

MOT A PROPOS DES AUTEURS
Spectacle qui consacre le mariage de trois immenses génies du théâtre comique. La passion, la dérision et la cruauté des relations humaines se retrouvent au cœur de l’intrigue.

Si Georges Feydeau, Sacha Guitry et Georges Courteline sont toujours cités parmi les auteurs de vaudeville les plus connus, c’est qu’ils savent croquer à merveille la folie des relations humaines, peindre l’invraisemblance des situations, jouer de la parodie et analyser le fonctionnement humain avec une justesse quasi scientifique. Cette écriture est féroce, réaliste, quotidienne et c’est à travers la pertinence du point de vue des auteurs que l’humour nous atteint à coup sûr.

On rit en voyant ce spectacle, on rit de ce rire spontané et profond qui nous ramène à notre enfance et à notre insouciance. Car ce trio de paroliers a un don d’observation si aïgu et si acerbe qui leur permet de croquer à merveille leurs contemporains. En une fraction de seconde, on bascule d’une situation réaliste à un univers absurde, du théâtre naturaliste au vaudeville.

Oui, ces auteurs sont nos contemporains en cela qu’ils sont les précurseurs de l'humour d’aujourd’hui.

MOT SUR LA MISE EN SCENE
Dès le lever du rideau, des notes jaillissent des coulisses en un véritable feu d’artifice, de couleurs et d‘accents. Les corps vibrent, les regards se croisent, les gestes s'affirment. Très vite une musique nous enveloppe et nous saisit, celle des mots qui fusent, des répliques qui s’enchainent en d’entrainantes mélodies entrecoupées de joutes verbales, de disputes, d'excès, de mots et de rires, pareils aux violons que l’on accorde.

La scène se transforme et se module au grès des passions des couples qui s'agitent tels des marionnettes désarticulées. Un vent de folie souffle dans la salle, le cours normal du temps se dérègle, l’horloge tourne à toute vitesse et l’on voit défiler devant nos yeux une multitude de situations aussi improbables les unes que les autres, qui se choquent et s’entrechoquent, pour provoquer notre surprise et notre hilarité. En observant ce spectacle, on découvre la relation amoureuse sous toutes ses facettes : romantique, exclusive, passionnelle. La relation amoureuse dépouillée de tout artifice, bouleversante de vérité, surprenante de cruauté, à la frontière de l'idolâtrie et de la folie.

Et de même que les instruments d’un orchestre se mettent soudain à jouer en solo, les personnages de Concerto de passions affirment leur identité et leur différence, en disant haut et fort qui ils sont, à l’image d'Aglaé et de son mari, ce couple qui s’aime et se dispute altérant tour à tour les caresses et les coups. Et nous voilà pris dans le tourbillon de la représentation, saisi par ces personnages de chairs et de sang qui luttent, s’agitent, résistent, en quête d’un idéal inaccessible.

Mettre en scène Concerto de passions, n’est-ce pas alors essayer de chorégraphier les passions humaines?