LA DANSE AU BORD DES MOTS
SYNOPSIS
FESTIVAL REPROGRAMMÉ À LA FABRIQUE DE LA DANSE DANS LE CADRE DU MOUVEMENT « LES DÉCHARGEURS HORS-LES-MURS » !
Suite à une initiative de Cécile Lassonde, La Fabrique de la Danse crée son 1er festival aux Déchargeurs . Elle fonde son édition 1 sur le rapport entre danse et théâtralité, dans l’idée de partager avec un public habitué au théâtre, une danse d’aujourd’hui au bord des mots dans toute sa diversité : mots exprimés, suggérés, retenus, émergence de personnages et déploiement du souffle. Et nous relevons le défi de faire éclore la danse sur un espace de 4M sur 6M, tout en restant le plus heureux du monde artistiquement.
À partir de 3 ans
PROGRAMMATION
Dimanche 17 septembre :
14h
- Petit frère, grande soeur
Michaela Meschke – dès 3 ans
Danse et théâtre se mélangent dans cette histoire, contant la relation particulière d’un frère et d’une sœur. Ça se chamaille, ça boude et ça rigole. La complicité euphorique et les blagues cruelles se succèdent. Tout est prétexte à s’amuser, à imaginer et à transformer…
17h
- Equation
Emmanuelle Simon
Par l’expérience, je tente de résoudre l’équation d’être à deux dans toutes ses formes. Entre complexité et complicité, je cherche l’infinité des connexions possibles entre nous, par la danse. Dans le duo, il y a ce que nous allons mettre en partage ; une suite de casses-têtes, de règles arithmétiques, de puzzles à résoudre. Une véritable énigme géométrique de formes, de comptes, de contacts, d’enchaînement et de combinaisons. Tout est mobilisé joyeusement : technique du corps, logique, mémoire.. - Confessions
Théo Marion Wuillemin
Solo qui utilise la danse contemporaine et le théâtre physique. Théo MW traverse des états de corps multiples inspirés de son vécu. Il expose ses secrets, ses expériences profondes. Sans protection, sans distance, sans barrière, Théo MW se dévoile entièrement. Il révèle ses secrets pour se mettre à nu. Il vous invite dans son intimité la plus profonde, sans artifice, sans chercher à plaire ou à convenir. - Undirectional
Jeanne Lakits
Et si cela ne se passait pas dans l’espace ? Quel serait un corps indéfini ? Quelle serait la représentation impossible d’un corps indéfini ? Undirectional confronte la danse à une description absurde du mouvement et cherche un corps des possibles. Il n’y a pas et n’y aura jamais de version finale.
20h
- INSIDE the BOX
Cécile Lassonde
INSIDE the BOX mêle danse contemporaine, boxe, course et théâtre. Entre instantanéité d’un bonheur explosif et déception absolue d’une seconde inattentive, l’émotion est au cœur de cette création. CONTINUER, TENIR TETE et RESISTER à L’ABANDON en est le Leitmotiv. - NAQS
Jehane Hamm
NAQS veut dire « ce qui manque » en arabe, comme les mots d’une langue qui manquent à notre langue, à notre voix, qui manquent à notre corps. Nous voulons sonder dans nos corps ce language, ces langages aux cultures-langues tronquées, aux cultures-langues enrichies. - (Titre provisoire)
Johana Maledon
Et si les mots avaient une date d’expiration ? Et si leur définition était modulable à l’infini ? Et si nous tentions de ne pas trouver un sens définitif à tout ce qui nous entoure ? (Titre provisoire) est un solo qui découle de l’envie de tout remettre en jeu, de me remettre en jeu entre déconstruction et affirmation de soi.
Dimanche 24 septembre
14h
- Ombre d’être
Cécile Lassonde – dès 4 ans
Poétique, spontané et touchant par la complicité de ces deux personnages, Ombre d’être met en scène une ombre humaine prête à regarder, suivre, attraper et bondir pour exister. Ce conte dansé à partir de 4 ans est basé sur la relation d’interdépendance entre l’être et l’ombre, son interprétation, sa nature imaginaire et symbolique.
17h
- TICO TICO
Elizabeth Ghal Le Nôtre
TICO TICO est composée d’une danseuse classique solitaire avec son compagnon, un tournesol, les deux enchantés par cette muse Tico Tico. Ils entremêlent leurs personnages avec un métissage de styles de danse et ils s’accompagnent dans un voyage d’émotions emportés par le paysage musical. - DOOM
Théophile Bensuan
DOOM est une pièce mêlant danse et musique. Cette création s’inspire de nos rapports au temps, mettant en scène différentes vitesses de vie qui découlent de l’idée de fatalité. - Celle qui part n’est pas disparue
Thalia Pigier
Que reste-t-il des lieux où nous sommes allés et des personnes que nous avons rencontrées ?
Comment cela vient-il se déposer en nous, dans quelles traces mettons-nous nos pas ?
D’où vient cette danse que je danse ?
Celle qui part n’est pas disparue est une pièce autobiographique, il y est question de mémoire du corps et d’héritage culturel. Il y est aussi question d’envol.
20h
- J’t’ai pas dit…
Elsa Lycsko
« J’t’ai pas dit… » est un drame burlesque de salon chorégraphié et interprété par Elsa Lyczko et mis en scène par Ondine Policand. Une femme seule se livre à la répétition ultime d’un discours qui n’a eu, et n’aura sans doute jamais lieu. À la croisée de la danse et du théâtre, c’est un voyage entre rire et larmes que nous propose cette femme, oscillant de l’absurdité glaciale du discours officiel à l’incapacité de prononcer des mots intimes, et semblant chercher infiniment le moyen de dire. - En pièce jointe
Armande Sanseverino et Gaël Gemain
Dans un univers parallèle, Mme Paravent s’apprête à passer l’entretien qui lui permettra peut-être de faire décoller sa carrière. Dans cette atmosphère étrange où l’autorité est radicale, le droit à l’erreur n’est jamais permis. Au fur et à mesure des épreuves, une tension s’accroît et les échanges s’intensifient tant en angoisse qu’en absurdité… - Samber
Lisa Biscarro Balle
Samber comme on pose une question, samber comme quelqu’un qui a la réponse, samber parce que ça fait du bien, samber parce qu’on a mal, samber pour vivre l’instant présent, samber pour être hors du temps, samber avec sa solitude, samber pour dialoguer.
Distribution
Les chorégraphes sont toustes issu.es de promotions différentes de l’incubateur de chorégraphes de La Fabrique de La Danse. La danse est leur moteur principal avec un goût particulier pour le mot, l’expression théâtrale, l’incarnation de personnages. Ce qui vient bouger un peu les lignes dans la représentation que l’on se fait habituellement de la danse. Une danse incarnée qui se joue des mots, avec toujours le désir de la transcendance et de la multiplication des sens. Cécile Lassonde (jeune public et tout public)/ Armande San Severino et Gaël Germain/ Elsa Lyczko/ Théophile Bensusan/ Johana Maledon/ Théo Marion/ Thalia Pigier/ Elizabeth Gahl/ Jehane Hamm/ Michaela Meschke (jeune public)/ Emmanuelle Simon/ Christine Bastin