Prix, Récompense
1995 : Prix du Public et de la Jeune Critique pour La Faim au Festival du Jeune Théâtre d'Alès
2007 : Prix Gabriel Dussurget
Formation
Né en 1968, titulaire d’un DEA d’histoire, Jacques Osinski se forme à la mise en scène grâce à l’Institut Nomade de la Mise en Scène, auprès de Claude Régy à Paris et Lev Dodine à Saint-Pétersbourg
En 1991, il fonde la compagnie La Vitrine et met en scène de nombreuses pièces de théâtre. Parmi celles-ci : L’Ile des esclaves de Marivaux (1992), La Faim de Knut Hamsun (1995 - Prix du Public de la Jeune Critique au Festival d’Alès),
L’ombre de Mart de Stig Dagerman (2002), Richard II de Shakespeare (2003), Dom Juan de Molière (2005-2006) et Le Songe de Strindberg (2006).
En 2007, il crée en France, au Théâtre du Rond-Point, L’Usine du jeune auteur suédois Magnus Dahlström.
De janvier 2008 à fin 2013, il est directeur du Centre Dramatique National des Alpes, où il privilégie l’alternance entre textes du répertoire et découverte. Il y crée, en coréalisation avec la MC2: Grenoble :
- Le Conte d’hiver de William Shakespeare, créé à la Scène Nationale de Saint Quentin en Yvelines, repris à Grenoble et en province
- Woyzeck de Georg Büchner au printemps 2009. Cette pièce initie un cycle autour des dramaturgies allemandes qui se poursuit en écho par la présentation d’Un fils de notre temps d’Ödön von Horváth et par Dehors devant la porte de Wolfgang Borchert
- Le Grenier de l’auteur contemporain japonais Yôji Sakaté (à Grenoble et au théâtre du Rond-Point) en 2010 et Le Triomphe de l’amour de Marivaux repris à Paris et en province
- Le Moche et Le chien, la nuit et le couteau deux pièces de Marius von Mayenburg toutes deux jouées au Théâtre
du Rond-Point à Paris
- Ivanov d’Anton Tchekhov repris en tournée en région parisienne
- Mon prof est un troll de Dennis Kelly sera sa première mise en scène jeune public en 2012. Le spectacle fera le tour des villages de l’Isère avant de partir en tournée dans toute la France
- George Dandin de Molière
- Orage d’August Strindberg, en mars 2013. Repris à l’automne 2013 au théâtre de la Tempête à Paris
- L’Histoire du soldat Opéra de Stravinsky sur un texte de Charles Ferdinand Ramuz, en collaboration avec Jean- Claude Gallotta pour les chorégraphies et Marc Minkowski à la direction musicale
- Dom Juan revient de guerre de Ödön Von Horváth (reprise au Théâtre de l’Athénée).
Après avoir quitté ses fonctions à Grenoble, Jacques Osinski crée la compagnie L’Aurore boréale et met en scène, en janvier 2015, Medealand de Sara Stridsberg, à la MC2: Grenoble, puis au Studio-Théâtre de Vitry (création française) ainsi que de Molière au Théâtre Suresnes-Jean Vilar et en tournée (2015) Parallèlement à son activité théâtrale, Jacques Osinski travaille également pour l’opéra. Invité par l’Académie européenne de musique du Festival d’Aix-en-Provence, il suit le travail d’Herbert Wernicke à l’occasion de la création de Falstaff au Festival en 2001. En 2006, à l’invitation de Stéphane Lissner, il met en scène Didon et Enée de Purcell sous la direction musicale de Kenneth Weiss au Festival d’Aix-en-Provence.
Puis c’est Le Carnaval et la Folie d’André-Cardinal Destouches sous la direction musicale d’Hervé Niquet à l’automne 2007.
Le spectacle est créé au Festival d’Ambronay et repris à l’Opéra-Comique.
Jacques Osinski a reçu le prix Gabriel Dussurget lors de l’édition 2007 du Festival d’Aix-en-Provence. En 2010, il met en scène Iolanta de Tchaïkovski au Théâtre du Capitole à Toulouse, sous la direction musicale de Tugan Sokhiev. À l’automne 2013, il met en scène l’Histoire du soldat et l’Amour sorcier, sous la direction musicale de Marc Minkowski, avec la chorégraphie de Jean-Claude Gallotta à la MC2: Grenoble, puis à Paris, à l’Opéra Comique.
En 2014, il met en scène Tancrède de Rossini au Théâtre des Champs-Elysées, sous la direction musicale d’Enrique Mazzola.
En 2015, il met en scène Iphigénie en Tauride de Gluck avec l’Atelier Lyrique de l’Opéra de Paris sous la direction musicale de Geoffroy Jourdain et, à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet Avenida de los Incas 3518 de Fernando Fiszbein et Lohengrin de Salvatore Sciarrino sous la direction musicale de Maxime Pascal avec l’ensemble Le Balcon (reprise à l’Opéra de Lille). Ce spectacle a reçu le Prix de la Critique pour les éléments scéniques.