Présentation

Orlando de Virginia Woolf
Date(s) : du 14 Jan 2020 au 30 Jan 2020
Mardi
Mercredi
Jeudi
à 21h15
Durée : 1h15

D'après Virginia Woolf

Représentation supplémentaire le vendredi 17 janvier 2020 à 21h15

Orlando fascine. Orlando n’a pas d’âge. Traversant les siècles, cet être mythique à l’identité mouvante, change de sexe en cours de route. D'abord apprenti-poète à l’époque élisabéthaine, puis ambassadeur à Constantinople, Orlando se réveille, un beau matin du XVIIIe siècle, métamorphosé en femme… Et découvre alors les contraintes et privilèges liés à sa nouvelle identité. Paru en 1928, le roman de Virginia Woolf, résolument moderne, interroge avec férocité et humour les injonctions du genre et la quête universelle de liberté.

LES RENCONTRES :
- Le jeudi 16 janvier après la représentation, une rencontre en présence d'Anne-Laure Rigeade, membre de SEW (Société des Etudes Woolfiennes), spécialiste de Woolf, Susan Blattes, présidente de RADAC (Recherches sur les Arts Dramatiques Anglophones Contemporains) et Claire Hélie, maître de conférences en anglais (CLIL) et Vice-Présidente de RADAC - Chargée de la valorisation de la recherche (radac.fr).
Ce bord-plateau sera notamment l'occasion d'évoquer les enjeux de l'adaptation de Virginia Woolf sur scène

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Informations sur le lieu

Salle Vicky Messica
Les Déchargeurs
3, rue des Déchargeurs
RDC Fond Cour
75001 Paris

La presse en parle

Distribution

Coréalisation La Reine blanche - Les Déchargeurs & le Collectif Gwen

Remerciements au Studio d’Asnières-ESCA et Julia de Reyke

Multimédia

 
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Notes & extraits

À PROPOS DU TEXTE

Nous avons fait le choix d’adapter Orlando, roman de Virginia Woolf. Cet immense texte met en jeu la liberté. Celle du narrateur d’abord, qui fait la satire de la biographie historique et se joue du lecteur en composant un conte fantastique qui s'étend sur plusieurs siècles et dans un espace géographique fantasmé. Celle d’Orlando ensuite, homme qui se réveille un beau matin femme, l’accepte et poursuit son chemin. Orlando, c’est la fluidité même. Il traverse les âges, les continents, passe d’un sexe à l’autre comme il l’entend et aime l’un et l’autre sexe selon sa fantaisie. C’est la société anglaise qui fait de cette fluidité un problème et tente de le figer dans un statut, celui de la femme mariée. Mais Orlando échappe, il échappera toujours. Il incarne cette liberté inaliénable en chacun de nous.
Comme un écho de cette liberté, notre adaptation à six mains mêle à la poésie du texte de Woolf des écritures personnelles où chacun des trois adaptateurs-interprètes questionne son rapport à son genre et envisage la possibilité d’être au monde en s’affranchissant des injonctions genrées.

Collectif Gwen