
Correspondance avec la mouette
Présentation

Complet jusqu'au 29 février !
Lui, c’est Anton Tchekhov, elle, c’est Lika Mizinova : La Mouette. Ils se plaisent, se désirent, se titillent, s’agacent, se manquent. Ils s’écriront presque 10 ans.
Allégresse, férocité, joie, tragédie, propos amoureux, bavardages, une ouverture sur l’atelier de l'écrivain, voici ce qu’on trouve dans leur correspondance. Sous cette lumière, La Mouette - sans rien perdre de sa complexité ni de son mystère, gagne quelque chose d’infiniment concret.
Venez rencontrer l'équipe du spectacle le 7 février après la représentation !
Informations sur le lieu
La presse en parle
TTT. C'est bonheur, les acteurs sont saisissants de justesse et la traduction du metteur en scène est d’une finesse constante. / Télérama
Un régal. / Médiapart - Jean-Pierre Thibaudat
Un moment de grâce théâtrale. Stéphanie Schwartzbrod est absolument lumineuse. / Revue Frictions - Jean-Pierre Han
Distribution
Coréalisation La Reine blanche - Les Déchargeurs & Cie l’Oubli Des Cerisier
Avec le soutien du Théâtre de l'Abbaye (St Maur des Fossés) et partenariat avec RAVIV (Résau des artistes vivants en Ile-de-France)
le spectacle est labelisé par Rue du Conservatoire, association des élèves et anciens élèves du CNSAL
Avec le soutien de la SPEDIDAM. La SPEDIDAM est une société de perception et de distribution qui gère les droits des artistes interprètes en matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des prestations enregistrées »
Multimédia
Notes & extraits
UN PROJET
Mizinova fut un des « amours » de Tchekhov. On les maria presque. Si Tchekhov est bien dans cette correspondance l’écrivain prodigieux et drôle que l’on connait, le ton de Mizinova nous retient : irrévérencieux, espiègle… singulièrement moderne. Traduisant Tchekhov et Mizinova, je suis tombé, à la façon de Roland Barthes, amoureux de leurs phrases, amoureux aussi de leur amour – joyeux et raté -, comme se doivent de l’être les amours.
Allégresse, férocité, joie, tragédie, bavardages, ouverture sur l’atelier de l’écrivain, voici ce qu’on trouve dans cette correspondance qui jette sur La Mouette comme sur son auteur une lumière sous laquelle la pièce - sans rien perdre de sa complexité ni de son mystère, gagne quelque chose d’infiniment concret. Cette lumière, j’ai eu envie de la donner à voir. Une adaptation est née. Naîtra, je l’espère, un théâtre de corps, de désirs, de pensées…
Il m’est ainsi arrivé de penser à la réaction des personnages de la pièce lorsque, au quatrième acte, Treplev fait le récit de la vie tragique de Nina et que nul ne semble s’en émouvoir. Et il m’a semblé qu’il y avait là quelque chose du secret de la poétique tchekhovienne, une vérité dure et vécue. Il m’est arrivé de penser aussi au baiser qu’échangent les personnages de Nina et Trigorine à la fin du 2ème acte, rare et fugace moment de désir heureux dans sa dramaturgie, à chaque représentation recommencé…
Nicolas Struve