Antoine Elie - Mon cœur à l’horizon
Antoine ElieJ’ai la guitare qui s’impatiente d’habiller ma voix jusqu’à vous, et mes histoires à raconter.
Présentation
J’ai la guitare qui s’impatiente d’habiller ma voix jusqu’à vous, et mes histoires à raconter.
On ne s’est sûrement jamais rencontrés. Je m’appelle Antoine, j’écris des chansons. J’y chante mes interrogations, mes doutes, le monde vu depuis chez moi. Ma guitare tient compagnie à mes mots et à ma voix… J’espère qu’on se ressemblera, qu’on saura ne faire qu’un ce soir, le temps de vous chanter ce que j’ai appris du bonheur et le mal que j’ai à le vivre. Vous et moi pour un temps à s’oublier…
Informations sur le lieu
Distribution
Coréalisation Les Déchargeurs / Cristal Production
Sony ATV
Multimédia
Notes & extraits
MOT DE L'AUTEUR
Je suis né par césarienne le 29 août 1989, vers 11h17 par là…
Un père, une mère, dix doigts et deux couilles…
Mes yeux me montraient des formes et des couleurs…et mes oreilles aussi…
Aussi loin que je me souvienne, j’me suis rarement emmerdé…même seul…
disons que je suis de bonne compagnie…
J’me parle tout bas de mon âme et, parfois, je me réponds…
J’ai joué à rêver avec mes deux meilleures amies…
L’une qui m’assomme, l’autre qui m’envole…
Plus besoin d’agir, plus besoin d’aimer…juste à être moi…ou à m’en éloigner…
Plus j’grandis, plus j’prends conscience de l’immensité de c’qui m’entoure et à quel point j’m’en sens pas plus concerné.
J’suis en colère mais j’saurais pas vraiment dire pourquoi…
Et parfois, j’me réveille rempli d’amour à pas savoir quoi en foutre…
Un peu morbide, un peu lâche…Un peu trop jeune pour un monde trop vieux…
Après ma vie, pas d’importance, mais l’important c’est la musique…
Oui car sans elle c’est moi sans ailes, il est bien loin mon paradis…
Quitte à pleurer autant y prendre du plaisir…
Antoine Elie
EXTRAITS
« On m’a dit : « lève toi, fais-ci, mets la table. »
On m’a dit : « Choisis ! C’est valise ou cartable. »
On m’a dit : « laisse tomber les excuses, on connait ton art de la ruse
Et ça nous use, pauvre rebelle lamentable. »
On m’a dit : « Change, sinon à quoi tu sers ? »
On m’a dit : « Choisis ! C’est ici où l’enfer. »
On m’a dit : « Plus d’un hameçon dans l’eau, apprends à nager sur le dos
Facile et cile-do, Rémi sans ami, sans frère… »
Et jamais personne ne s’est tue,
Pas un seul, sans un « le sais-tu ? »
Pas une voix qui n’attend pas l’obéissance.
Je suis l’enfant d’un monde pervers,
Dans cet enfer ou l’on fait faire
Plutôt que de laisser l’enfant dans son enfance.