Rencontres avec la poésie vivante

Présentation

Rencontres avec la poésie vivante
Date(s) :
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Samedi
à 17H
Durée : 1H

Pour la 3ème année, nous irons voir comment la poésie rencontre le monde, s’allie aux autres arts pour nous en parler, rêve l’univers, retient la mémoire, fabrique de l’avenir. Le principe reste le même : un samedi par mois, entre chien et loup, nous vous offrons une conversation d’une heure à bâtons rompus, qui fait la part belle à l’histoire intime et à la relation politique du poète à ses mots. La rencontre est toujours menée par la solaire Adeline Baldacchino !

Au programme cette année:
Le samedi 21 octobre, la poésie et le cosmos avec l’astrophysicien Jean-Pierre Luminet réservations ici
Le samedi 25 novembre les poètes et la musique avec le passeur Jean-Yves Clément réservations ici
Le samedi 9 décembre la découverte des éditions Bruno Doucey dans la filiation de Seghers réservations ici
Le samedi 20 janvier, la tendresse de la voix kurde de Seyhmus Daghtekin réservations ici
Le samedi 17 février, l’aventure et le monde au corps-à-corps avec Gérard Chaliand réservations ici
Le samedi 17 mars, les terres de femmes et la Corse d’Angèle Paoli réservations ici
Le samedi 14 avril, l’amour de la langue et de la peinture avec Alain Borer et Pierre Zanzucchi : RENCONTRE ANNULÉE

Consulter le programme complet ici

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Informations sur le lieu

Salle Vicky Messica
Les Déchargeurs
3, rue des Déchargeurs
RDC Fond Cour
75001 Paris

Notes & extraits

Le mot d'Adeline Baldacchino, animatrice des rencontres
Je vous propose de poursuivre pour une troisième saison la quête entamée dès 2015 en compagnie de Jean-Pierre Siméon, André Velter, Zéno Bianu, Vénus Khoury Ghata, Tahar Ben Jelloun, Jean-Michel Maulpoix, Michel Onfray, Daniel Maximin, Nimrod, Valérie Rouzeau, Jean-Pierre Cannet, Sabine Huyhn, les éditeurs Cheyne, Brémond et le Temps des cerises, la revue des Hommes sans épaules : partir à la recherche des poètes contemporains, de leurs passions et de leurs raisons de vivre et d’écrire.

Cette année, nous irons voir comment la poésie rencontre le monde, s’allie aux autres arts pour nous en parler, rêve l’univers, retient la mémoire, fabrique de l’avenir. Le principe reste le même : une samedi par mois, entre chien et loup, nous vous offrons une conversation d’une heure à bâtons rompus, qui fait la part belle à l’histoire intime et à la relation politique du poète à ses mots. L’heure d’émerveil est suivie d’une rencontre plus informelle dans un cadre amical. Venez-y en curieux ou en amateur, c’est la même promesse que je vous fais : vous en partirez en ami et en complice.

Cette année, au programme : la poésie et le cosmos avec l’astrophysicien Jean-Pierre Luminet, les poètes et la musique avec le passeur Jean-Yves Clément, la découverte des éditions Bruno Doucey dans la filiation de Seghers, la tendresse de la voix kurde de Seyhmus Daghtekin, l’aventure et le monde au corps-à-corps avec Gérard Chaliand, les terres de femmes et la Corse d’Angèle Paoli, l’amour de la langue et de la peinture avec Alain Borer et Pierre Zanzucchi.

L’occasion rêvée de vérifier que la poésie, grande vivante, continue plus que jamais de tramer le réel voire, de sauver le monde !

Le mot de Jean Pierre Siméon, ancien directeur artistique du Printemps des Poètes
La poésie est, on le sait, par la grâce de Vicky Messica, dans l'ADN du théâtre Les Déchargeurs. Voilà pourquoi, même si elle peut trouver une juste expression dans le geste théâtral, il est naturel que, aussi souvent qu'il est possible, le poème nu, à l'état brut si l'on peut dire, ait droit de cité sur la scène comme un diapason d'exigence dans la parole auquel accorder l'ensemble de la programmation et qui ainsi lui donne un sens. Pour moi, qui me bats bec et ongles pour que le théâtre précisément ne perde pas le nord du poème, je ne pouvais accueillir qu'avec enthousiasme l'invitation de Ludovic Michel à initier des rencontres régulières avec les poètes d'aujourd'hui. Quelle chance alors qu'avec Adeline Baldacchino dont la conviction n'a d'égale que le sens du partage, les rendez-vous du poème rythment désormais chaque année la saison des Déchargeurs !

Le mot de Sophie Nauleau, directrice artistique du Printemps des poètes
La poésie est affaire de voix, de voix vive, de voix haute, de voix sourde, de voix taciturne. De voix et de mots qui détonnent. De voix et de cœurs qui battent un autre rythme que celui des calendriers. De voix et de souffles qui portent plus loin que l’info du jour. De voix et de chants qui mettent l’âme à nue. De voix et de visions qui bouleversent nos destinées.

Sur le fil bleu du ciel
le cri d’une hirondelle

Écrit Pierre Reverdy dans le « Jour éclatant ».

C’est à cela que le Printemps s’emploie : donner à entendre et à vivre cette ardeur poétique qui révèle le monde et l’être mieux que tous les stéthoscopes de la terre.
J’aurais adoré pouvoir aller écouter Pierre Reverdy, à las cinco de la tarde de Garcia Lorca, aux Déchargeurs. Les poètes d’aujourd’hui ne se replient plus forcément à Solesmes, ni ne se jouent la vie façon Baracca andalouse, mais tous continuent d’ébranler le courant des jours.