
Et si au clair de lune
Présentation
Hommage à Claude Debussy
À huit ans, Donia Berriri rêve de jouer du piano. Exclue par les institutions mais à force de courage, elle réalise son rêve. Devenue pianiste, mais aussi chanteuse sous le nom d'Achille en hommage au premier prénom de Claude Debussy, elle nous livre ici l'histoire de son propre parcours. Un conte musical mêlant ses chansons aux pièces du maître, le son acoustique du piano aux sonorités actuelles.
Informations sur le lieu
La presse en parle
Distribution
Co-réalisation La Reine blanche - Les Déchargeurs & Le Furieux
Le spectacle reçoit le soutien de l'ADAMI et du ministère de la Culture et de la Communication D.R.A.C Île-de-France
Avec le soutien de la SPEDIDAM
Multimédia
Notes & extraits
« Qui connaîtra le secret de la composition musicale ? Le bruit de la mer, la courbe d’un horizon, le vent dans les feuilles, le cri d’un oiseau déposent en nous de multiples impressions. Et, tout à coup, sans que l’on y consente le moins du monde, l’un de ces souvenirs se répand hors de nous et s’exprime en langage musical. »
Claude Debussy, 1911
A PROPOS DU SPECTACLE
Je porte le nom d’Achille en hommage à Debussy, né Achille-Claude, dont nous célébrons le centenaire de la mort en 2018. Son oeuvre fut déterminante dans mon choix de me consacrer corps et âme à la musique. Quittant hypokhâgne pour rejoindre les rangs du conservatoire et de la faculté de musicologie, j’ai étudié et pratiqué le jazz et le classique - musiques dites « savantes » - dans des cadres institutionnels pour finalement m’épanouir dans l'écriture et l’accompagnement de chansons, musiques dites « populaires » ou « actuelles ».
La question du cloisonnement des genres, des milieux et des époques est au coeur de mes préoccupations. Autant nourrie de Debussy que de Björk, de Bach que de Coltrane, de Nina Simone que de Lhasa, de Baudelaire que de Brel, de Barbara que d’Oum Kalthoum, de romans classiques que de bandes dessinées modernes, je n'ai jamais cherché à hiérarchiser les cultures.
De son temps Debussy ne cessa de dénoncer le formatage, la discrimination, les méfaits de la compétition au conservatoire. À l’académisme et l'eurocentrisme il opposait la puissance créatrice de la nature et de la contemplation. Cette parole me semble, aujourd’hui encore, si précieuse qu’il me tient à coeur de la diffuser, bien au-delà de cet anniversaire. Et si au Clair de Lune, mêlant sa musique à mes chansons, son discours à mon histoire, rend hommage à cette pensée le temps d’un voyage introspectif.
Donia Berriri