
Accordéons nous avec Mathilde Braure
Mathilde BraurePrésentation
En route pour une chevauchée poétique, nappée d’humour et de dérision.
Inspirée du cabaret, Mathilde Braure partage la scène avec son accordéon, compagnon de voyage efficace et puissant. En toute liberté, elle s’amuse, se moque de tout et surtout d’elle-même. Chaque chanson, chaque mot dessine un univers tragi-comique. C’est sérieux, mais ce n’est pas grave !
Informations sur le lieu
La presse en parle
France 3 / Cuturebox
Un spectacle trans-genre qui mêle à la fois humour, originalité et esthétique
L’Humanité
Mathilde Braure est une artiste qui a du chien
Sortir
Un spectacle aussi vif et drôle que diablement malin
Liberté hebdo
On ressort de là léger et heureux
Accordéon & Accordéonistes
Accordéons-nous. Un point, c’est nous !
Distribution
Coréalisation Les Déchargeurs / Ces Champs sont là
Multimédia
Notes & extraits
L’idée d’Accordéons nous m’est venue lorsque, lasse de chanter les vieilles chansons du grand répertoire et de peur d’être condamnée à perpétuité aux amants de Saint Jean, j’ai été emportée par un mouvement d’écriture et de composition. Inspirée par Marie Dubas, comédienne de la chanson, j’ai eu envie de créer un récital et de chanter à « voix nue ». Faire un spectacle qui relie à la fois la chanson, la musique, et le théâtre. J’ai pris la liberté de ne pas m’enfermer dans un univers sonorisé et d’être en lien direct avec le public. Les mots et leur musicalité ont orienté le spectacle vers cet univers poétique décalé, le plus important a été surtout de ménager à tout prix le sens que je voulais donner aux chansons. Les mélodies en sont la cerise sur le gâteau. Je suis en quête du « beau », j’en ai besoin pour être en accord avec moi-même.
J’ai choisi de suggérer un décor plutôt que de le montrer, mettre en distance le réel tel qu’il est, et la réalité telle que je me l’imagine. Accordéons nous ne veut littéralement rien dire, et pourtant, ce titre exprime beaucoup de ce qu’est le spectacle. Le fait d’inventer ce verbe et de le conjuguer à la première personne du pluriel… ce nous, si important dans le déroulement du spectacle, parce que l’un ne peut aller sans l’autre : public et artiste. Un geste artistique est fait pour être partagé, des paroles pour êtres délivrées et entendues, la musique pour être ressentie. Alors Accordéons nous ? Accord parfait ? Accord majeur ? Au delà des chansons, notre vie en société a bien besoin de redécouvrir l’entente, l’écoute, et le partage.
« Accordéons nous, c’est ce que je vous propose. J’ai écrit en pensant à vous, j’ai écrit des choses simples. »
« Vous aimez l’accordéon ? C’est un instrument que j’adore… Ce soufflet, cet air, ce poumon en plus, ça m’allège… Et puis j’ai l’impression d’être enceinte sans jamais accoucher, sauf de chansons bien sur ! »
Mathilde Braure
Harmonie
Je t’ai rencontrée par hasard, un samedi ou un dimanche soir ;
C’était pareil et différent, mais je me sentais plus comme avant.
Tout mon corps était électrique, comme un orchestre de musique,
Où la guitare joue un peu fort, sur des faux airs de matador.
Harmonie, où es-tu ?
Harmonie ne me quitte plus.
Je t’ai suivie jusqu’en Afrique, via l’Angleterre et la Belgique,
J’ai bu des rivières de diamants, j’ai chevauché des éléphants…
J’ai appris à manger du riz, à ne pas dormir dans un lit,
À construire avec des cailloux, des abris protégés des loups
... /...
Comment
Je me demande souvent comment c’est pour les autres ?
Si c’est facile pour eux ou bien si c’est pareil ?
Si ça relève du ring ou plutôt de la trêve ?
De la course, de la marche du repos ou de l’enfer ?
Je me demande souvent comment c’est pour les autres,
Je me demande souvent, comment ?
Nous partageons ensemble la même physiologie…
Et si l’on nous décrit, c’est par analogie :
Tous un nez, tous une bouche, respirer, bouffer !
Je me demande souvent comment c’est pour les autres,
Je me demande souvent, comment ?
... /...