ce numéro commençant par +44 vous appelle

« Plus de 100 millions d’euros déjà volés » : ce numéro commençant par +44 vous appelle ? Ne répondez surtout pas, c’est une nouvelle arnaque qui pourrait vous ruiner

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Une nouvelle arnaque téléphonique sévit actuellement, ciblant des victimes potentielles avec des appels provenant de numéros commençant par +44. Cette escroquerie sophistiquée a déjà causé des pertes financières considérables, estimées à plus de 100 millions d’euros à l’échelle mondiale. Les autorités et les experts en cybersécurité tirent la sonnette d’alarme face à cette menace croissante.

L’arnaque au +44 : un piège redoutable

Les escrocs utilisent des numéros britanniques, commençant par +44, pour contacter leurs cibles. Cette tactique vise à conférer une apparence de légitimité à leurs appels. Le streamer et chasseur d’arnaqueurs Centho, interrogé par RMC Conso, a mis en lumière ce phénomène préoccupant. Il souligne que bien que ces escroqueries ne soient pas nouvelles, l’utilisation de numéros britanniques représente une évolution récente de la stratégie des malfaiteurs.

Lorsqu’une personne répond à l’appel ou rappelle le numéro, elle entend un message enregistré. Ce dernier propose un travail simple en échange d’une rémunération alléchante en cryptomonnaie. Les tâches suggérées peuvent inclure le visionnage de vidéos, l’évaluation d’hôtels ou l’appréciation de publications sur les réseaux sociaux. Cette approche trompeuse vise à gagner la confiance des victimes potentielles.

Un mécanisme d’escroquerie élaboré

Les escrocs ont mis au point un système ingénieux pour piéger leurs victimes. Pour commencer, ils versent effectivement une rémunération pour les tâches accomplies. Cette stratégie vise à instaurer un climat de confiance et à inciter les victimes à poursuivre leur participation. Centho explique que cette approche initiale réduit la méfiance des personnes ciblées.

Mais, la situation prend rapidement une tournure plus sombre. Les malfaiteurs demandent ensuite aux victimes de verser de l’argent pour accéder à des tâches prétendument plus lucratives. Malheureusement, une fois ce paiement effectué, les escrocs cessent tout versement et disparaissent avec les fonds de leurs victimes. La police belge a souligné l’ampleur de cette arnaque, estimant que plus de 100 millions d’euros ont été dérobés à des personnes dans le monde entier.

Des réseaux criminels bien organisés

Derrière cette arnaque se cachent des groupes mafieux d’envergure internationale. Selon les informations recueillies par Centho, ces organisations seraient principalement basées en Asie du Sud-Est, notamment en Birmanie, au Laos et au Cambodge. Ces criminels achètent des numéros prépayés en grande quantité pour passer des milliers d’appels frauduleux.

L’ampleur de cette opération criminelle est alarmante. Les escrocs ne se contentent pas de cibler des victimes par téléphone ; ils étendent leurs activités à d’autres plateformes de communication comme WhatsApp. Cette diversification de leurs canaux d’action leur permet d’atteindre un plus grand nombre de personnes et de maximiser leurs gains illicites.

Une face cachée encore plus sombre

Au-delà de l’aspect financier, cette arnaque révèle une réalité encore plus troublante. Centho affirme que cette escroquerie dissimule un vaste réseau d’exploitation humaine. Selon ses informations, des personnes originaires du Kenya, d’Ouganda et d’Inde seraient retenues contre leur gré et forcées à travailler pour ces organisations criminelles. Ces individus seraient contraints de passer des appels et de gérer les communications avec les victimes potentielles.

Cette dimension d’esclavage moderne ajoute une couche supplémentaire de gravité à cette affaire. Non seulement les escrocs causent des préjudices financiers considérables, mais ils se rendent également coupables de violations graves des droits humains. Les autorités internationales sont appelées à intensifier leurs efforts pour démanteler ces réseaux criminels et libérer les personnes exploitées.

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