Chaque pays possède son propre système de retraite, façonné par son histoire, ses valeurs sociales et son organisation économique. En Suisse, le système de retraite repose sur un modèle unique à trois piliers, conçu pour garantir une sécurité financière durable aux citoyens après leur vie active. Ce modèle tripartite se distingue non seulement par ses sources de financement, mais aussi par ses objectifs spécifiques. Il a été instauré officiellement après une votation populaire le 3 décembre 1972. Depuis, il constitue l’un des fondements les plus solides du système social helvétique. Découvrez dans cet article comment fonctionne concrètement la retraite en Suisse.
La prévoyance étatique : un socle universel et obligatoire
Il s’agit du premier pilier du système de retraite suisse. Appelé également Assurance vieillesse et survivants (AVS), ce dispositif vise à couvrir les besoins vitaux des retraités. Il représente une rente de base, obligatoire pour tous les résidents suisses, quels que soient leur statut professionnel ou leur niveau de revenu. L’AVS garantit un revenu minimal aux personnes âgées, mais intervient aussi en cas d’invalidité ou de décès, pour protéger les survivants (conjoint, enfants).
Le montant de la rente avs maximaledépend des cotisations versées tout au long de la vie professionnelle. Pour percevoir une rente complète, il est nécessaire d’avoir cotisé de manière ininterrompue dès l’âge de 17 ans jusqu’à l’âge légal de la retraite. Des périodes de cotisations manquantes entraîneront une réduction proportionnelle de la rente. Le montant maximal de la rente est également plafonné et varie en fonction du revenu moyen durant la vie active : plus le revenu est élevé, plus les cotisations sont importantes, ce qui se traduit par une rente potentiellement plus élevée à la retraite.
La prévoyance professionnelle : maintenir son niveau de vie
Le deuxième pilier complète le premier. Il s’agit de la prévoyance professionnelle, ou LPP (Loi sur la prévoyance professionnelle vieillesse, survivants et invalidité). Elle a pour but de permettre aux assurés de conserver, autant que possible, leur niveau de vie habituel après leur départ à la retraite. Ce pilier est obligatoire pour tous les salariés, à partir d’un certain seuil de salaire. Il est financé conjointement par l’employeur et le salarié, les cotisations étant prélevées directement sur la fiche de paie. Contrairement à l’AVS, la LPP fonctionne selon un système de capitalisation : chaque assuré constitue une épargne individuelle qui sera redistribuée sous forme de rente ou de capital au moment de la retraite.
La prévoyance personnelle : une épargne volontaire et flexible
Le troisième pilier, facultatif, permet aux individus d’épargner de manière volontaire pour leur retraite. Il est particulièrement utile pour combler les éventuelles lacunes des deux premiers piliers. Il se divise en deux sous-catégories : le pilier 3A, lié à des conditions fiscales avantageuses et des plafonds de versements annuels ; et le pilier 3B, plus libre, sans restriction sur les montants ou la durée. Il s’adresse aussi bien aux salariés qu’aux indépendants, avec une souplesse adaptée aux besoins individuels.
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